This album, „Douzième journée…“, remains one of the most vital early numbers on Crammed Discs, unfurling like the noirish score to a dark thriller set in their native Brussels. It was Benjamin Lew’s first recording, and an early example of Steven Brown’s work in Brussels, where he settled after his band Tuxedomoon toured Europe the year prior. Lew & Brown clearly found a muse in each other, and modestly proceeded to craft this ponderous album of spare airs and ætheric suggestion, dematerialising a palette of Brown’s sax, organ and piano thru Lew’s analog synth, drum machines and tape tekkers to realise a richly intoxicating sound on the cusp of many styles, but beholden to none. (BOOMKAT)
La Bretagne que j’ai découverte n’avait rien à voir avec le charme pitoresque des polars bretons si populaires actuellement, qui sont bien sympathiques et font par ailleurs tellement de „placement de restaurant“ que l’auteur de cette série est sans doute un hôte bienvenu partout dans la région. Quelques brèves rencontres chaleureuses, entre les phares, les vieilles rues de village, et le centre-ville de Rennes, cela m’a suffi pendant ces quelques jours qui avaient plus à voir avec la méditation qu’avec une grande convivialité. En fin de compte, j’ai eu plus de contacts avec des chiens errants sur la plage (et les conversations avec les chiens étaient plus longues que celles avec des personnes rencontrées par hasard). La seule exception a été mes deux heures passées dans une crêperie avec un tourne-disque. Le souvenir du merveilleux disque „Douxième journee“ a pris vie lorsque j’ai lu une vieille interview de Marc Hollander. Et les atmosphères de l’album sont si aventureusement insaisissables, placées si près entre la texture du rêve et l’éveil, qu’elles feraient la meilleure bande-son pour ces rivages solitaires. Et ce qui m’a le plus surpris, c’est à quel point je me suis souvent senti sacrément vivant ici, face à une nature qui nous survit à tous.