Impulsée par Gérard de Haro, des studios et du label La Buissonne, cette rencontre entre Vincent Courtois et Bill Carrothers n’aurait pu avoir lieu sans la confiance que les musiciens lui accordent. En effet, Gérard caressait depuis longtemps l’idée de voir réunis deux musiciens qu’il a très souvent accueillis et dirigés et qui ont tant de fois provoqué en lui “un émerveillement”. “Si l’idée n’avait pas été la sienne, je ne pense pas que j’y aurais répondu favorablement” confesse Vincent Courtois.
Quelques minutes après la rencontre dans l’écrin de La Buissonne, qui a été méticuleusement préparé pour eux, Courtois et Carrothers se lancent dans une improvisation habitée et mélancolique qui donnera son titre à l’album. Le temps d’une journée “haute en émotion”, le duo – rejoint par le saxophoniste baryton Éric Seva – alterne des compositions originales, des standards de jazz (“Deep Night”, “Isfahan”) et un classique de Joni Mitchell (“Circle Game”) et le tout est encadré par deux interprétations en miroir du “Água & Vinho” du Brésilien Egberto Gismonti. (Text: bandcamp)
Die schönste „ECM-Platte“ des Jahres, die nicht bei ECM erschienen ist. Ein Pianist, ein Violinist, und sie haben die Ruhe weg. Spielen Joni Mitchell, Billy Strayhorn, in manch ferne Ferne geht’s, und sie bleiben doch bei sich. m.e.